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SOL © Timo Ohler |
L'installation SOL est la troisième œuvre d'une série, faisant suite au spectacle FEED (2005) et à l'installation ZEE (2008). Dans son concept, SOL continue de sonder les phénomènes de traitement qui se produisent aux seuils sensoriels de la perception humaine, en conjonction avec l'expérience du sublime. L'installation s'appuie sur l'absence presque totale d'espace visible, la perte des frontières de la perception et, en général, la formation de ce qui pourrait être mieux décrit comme un vide sublime. L'expérience immersive de SOL se déroule principalement dans l'obscurité complète. Avant d'entrer dans l'installation, les visiteurs sont rassemblés dans un salon plongé dans le noir, afin d'habituer leurs yeux à la vision nocturne. Un fond sonore pulsant, se faisant de plus en plus présent, rythme et accentue les premières minutes passées dans l'obscurité complète. Finalement, un sifflement aigu retentit, s'intensifie, et à son apogée déclenche un flash de lumière, une sorte de voile blanc qui crée une sphère de lumière pure et omniprésente. Pour un bref moment, l'obscurité cède la place à une lumière écrasante et éblouissante, dans l'espace encore invisible, qui est maintenant devenu un 'Ganzfeld blanc'. La sensation momentanée de luminosité excessive se dissipe rapidement, se transformant en scintillement de courte durée et rendant une impression kaléidoscopique fragmentée, comparable à l'effet visuel en ZEE ou FEED. Avant que le visiteur ne puisse «voir» les traces d'impression en intensité et en fréquence, il se retrouve de nouveau dans l'obscurité complète. Après une période de temps et "rechargement" du giga-flash, une nouvelle rafale de lumière se déclenche, une autre vague de lumière stroboscopique suit, pour finalement se retirer et se fondre dans l'obscurité encore une fois. Ce cycle sans fin - obscurité, flash blanc et séquence stroboscopique - établit une pulsation "jour / nuit". La pulsation / durée de ce cycle varie, comme dans un organisme plutôt qu'une horloge. L'un des défis pour SOL est ainsi de créer une impression lumineuse spatiale, proche de l'effet «Ganzfeld» (déprivation sensorielle), sans utiliser le brouillard comme dans le travail antérieur de la série. SOL © Hentschläger, 2017 SOL à CTM 2017 a reçu l'aide de l'Austrian Cultural Forum, the ENCAC network, Creative Europe Programme of the European Union Commande de OK Offenes Kulturhaus Oberösterreich, Linz Coproduction : CTM Festival Commissaire : Isabelle Meiffert Management : Richard Castelli / Epidemic Assistance production Chicago : Pablo Monterrubio Benet, Yan Zhou Superviseur technique en tournée : Alexander Boehmler Remerciements : Martin Sturm, Genoveva Ruckert | ||